22 novembre 2008
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Quand l'ephémère se pose sur l'éternel,
Inspirant et expirant ton âme de mortel,
Baisers de sang, baisers de maternité,
S'entremêlent dans la virtuose humanité.
Quand l'éternel devient l'ephemère,
Crachant et jurant ta beauté oxygenée dans l'air,
Baisers de coeur, baisers d'enfant,
S'entremêlent face à la cruauté terrestre.
Ephémère douceur lacté, je te bois,
Eternel soif rougeâtre, je deviens Bois,
Du lait sur tes lèvres n'est qu'ephémère,
Eternel gôut blanc se glisse en toi avec cet Air...
...N'oublie pas...
Published by Cata la Cachou
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28 septembre 2008
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13:50
Les bras de l'eau grise vaporeuse,
Le sol noir grouillant de racines n'existe pas,
La terre embrasse cette blancheur, cireuse,
Chatouillant les nuages d'orteils sous mes pas.
Je marche sans savoir où se dépose mes chars,
La vapeur me caresse les guitares,
Je les entends, la chair devient un son,
Un long soupir blanc formant un rond.
Ses doigts brumeux glissent le long de mon échine,
Je la respire comme elle me pique en douceur de son épine,
Fantôme blanc se dessine à l'horizon, Fantôme blanc tu deviens
Horizon sans fond, je t'en prie...Viens !
"L'eau a bu, cette transparence"...pour toi, ton défi..chacha la Charlie
Published by Cata la Cachou
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Nature
5 septembre 2008
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14:42
Respiration, inspiration, expiration, c'est à toi !
Respire l'air de la rivière coulant de tes joues,
Inspire toi de l'oxygène qui danse autour de toi,
Expire la haine vers les feuilles de ton hêtre, c'est à vous !
Imagination, fascination, réalisation, vis !
Imagine l'irréalité de la réalité sous un oeil de verre,
Fascine toi d'un jardin d'Eden sans Eden, mais de veines à terre,
Réalise l'impossible pour qu'il devienne possible sans aucun puits,
Les yeux vers la barbe de la terre, je me retire,
Vapeur d'eau me transporte, âme en Haut, corps en Bas,
Coeur qui bat des ailes en Haut, et des pieds en Bas,
Cruauté d'un cycle de vie me sonne, je me tire !
Pupille de vert, ciel de feuilles, mon visage vers le Haut,
Barrière de lumière qui danse, touchant timidement mes lèvres à l'infini,
Oxygène de vie, feuilles chlorophyllées, larmes du Grand Vert, c'est ma peau
Bras du quotidien qui m'enlace cruellement, c'est fini...
Laissez moi dormir la tête dans ses racines...laissez vous...Imagine Toi !
Published by Cata la Cachou
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30 août 2008
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Peinture Luis Royo
J'allonge mon corps sur cette tumeur,
Je baisse mon regard sur cette eau salée,
Elle, avec tant de rage et de beauté,
Elle, s'écorchant sur cette roche endiablée pleine de "rend coeur".
Voilà que son sang blanc claque avec violence sur cet abcès,
Giclant sur ma joue cette eau bénite si transparente, si blanche,
Cette diablesse d'écume pénétrant dans ma peau sans accès,
Provoque en moi un mouvement de hanche.
Un sentiment de liberté s'empare de moi, elle m'attire, me désire,
Le temps passe, elle m'observe, ce moi si clair d'un goût salé, me fait sourire
Ce moi dans l'eau, ce moi sur terre...où suis je réellement?
Suis je en train de me noyer dans mes pensées?...pas vraiment.
Mon coeur bat au rythme de la vague,
Mon sang rouge, rouge est mon sang au mélange d'un sang pur fait par cette terre,
Un sang blanc formé par une telle hargne contre les conneries de l'humain à terre,
C'est ainsi que je deviens femme grenouille dans cette eau pour retrouver cette bague.
Published by Cata la Cachou
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22 août 2008
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21:47
Tapis dans l'ombre de Dame nature,
Sa démarche féline se fait accordeon,
Elle se pose guettant sa proie sous toute son allure,
Je te veux, toi, "léon" !
"Léon", j'aborde la finesse de tes guitares,
Mon ventre touche la verdure du sol si fraichement tondu,
Je baisse la tête, mon menton caresse les poils de la terre,
Sur ce lit de vert transpirant d'êtres vivants, je t'ai confondu,
Je me dandine d'un mouvement de hanche vers toi,
Tu n'appartiens qu'à moi, tu n'es pas pour moi...
Ta tête se baisse, tes pupilles ne sont plus qu'un trait noir,
Tu me désire de ton regard jaune, soif de sang, tu veux boire,
Tout tes sens s'eveillent, je rentre dans le rang
Souhaite-tu vraiment jouer avec moi?
Ma main est prise d'une envie de te caresser du bout des doigts,
Souhaite-tu vraiment que je te prenne dans mes bras pour paraître plus grand?
Mon désir est trop fort, je souffre de tes chaînes
La grandeur de l'humain face à ta petitesse de félin te surprend,
Beauté de l'animal, laideur de l'humain s'enchaînent,
Tes yeux me sourient bordés de manipulation, je te prends.
Prends moi !...
Repousse moi !..
Pour mieux que je te prenne...
Pour mieux que je te freine...
Published by Cata la Cachou
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16 août 2008
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21:43
Le matin, ils s'étirent jusqu'au fond du lit entraînant mes draps endormis,
Découvrant mes poches de lait si ronde de velour et sans un plis,
Mes voyageurs se mettent en éventail pour respirer ce calme troublant et la douceur de vivre,
Un pied à droite sort timidement de cette couverture, saluant avec plein d'erotisme le pied de gauche...ils sont ivres!
La fraicheur du matin les agitent, les bonhommes sortent délicatement de leurs rêves,
Voilà que monsieur le gros s'écarte de madame brin d'acier, pour qu'un craquement se fasse,
Une longue nuit les a enchainé l'un à l'autre, une partie de pied en l'air...leur mômes font grève,
Je décide de les emmener découvrir une nouvelle texture, la texture de l'herbe en masse,
Achille est le premier à quitter l'ambiance de l'insomnie,
Le carrelage est si froid, on sursaute devant la déesse de la glace,
Mon jumeau arrive, le mécanisme se met en marche, adieu ma belle insomnie,
Bienvenue mes guides d'une vie, je pars à la chasse,
D'une démarche hésitante encore tirée vers Ailleurs, d'un pas lent,
Madame brin d'acier se cogne amoureusement contre un pied de table,
Saignant du haut de son crâne, elle décide de se vêtir d'un habit collant,
Petite poupée, va danser, va marcher sur la déesse de la nature, la dune de sable,
Tant de voyages, quelques visites d'étrangers,
Mes p'tits bonhommes marchent tant qu'ils le peuvent,
Je traine des pieds jusqu'à Angers,
Ils sont lourds, exténués, croyant faire de madame brin d'acier une veuve,
Ils rencontrent une chaise animée de deux roues,
Ils font la moue,
Où sont les Voyageurs du temps?
Ils comprennent...nous, même exténués, nous vivons avec le temps.
Published by Cata la Cachou
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2 août 2008
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07:00
Je l'aperçois voler, cette peau
Elle se desquame, elle mue, pour faire plus beau
Pourtant cette écorce se vieillit, elle a plus de dos.
Je m'approche pour sentir son odeur,
Mais c'est sa sève qui me murmurre.
Son sang croise le mien, mais par pudeur,
Il en perd une feuille.
Je l'enlace et je pleure,
Des larmes de silence, qui dans un sens,
Dédicace cet ancêtre, plein de souffrance.
Il rêve d'être dans un jardin d'Eden,
Où une femme mordra sa vie,
Celle d'un "pêcher" plein de sensualité,
Pour voir Dieu crier en lui même :"Amen".
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Un jour, un homme, CET HOMME, m'a conseillé d'essayer l'écriture...Ce poème fut le premier.
Et le mot "manquer" vient et revient...viens...
Published by Cata la Cachou
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