Je l'aperçois voler, cette peau
Elle se desquame, elle mue, pour faire plus beau
Pourtant cette écorce se vieillit, elle a plus de dos.
Je m'approche pour sentir son odeur,
Mais c'est sa sève qui me murmurre.
Son sang croise le mien, mais par pudeur,
Il en perd une feuille.
Je l'enlace et je pleure,
Des larmes de silence, qui dans un sens,
Dédicace cet ancêtre, plein de souffrance.
Il rêve d'être dans un jardin d'Eden,
Où une femme mordra sa vie,
Celle d'un "pêcher" plein de sensualité,
Pour voir Dieu crier en lui même :"Amen".
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Un jour, un homme, CET HOMME, m'a conseillé d'essayer l'écriture...Ce poème fut le premier.
Et le mot "manquer" vient et revient...viens...