28 septembre 2008
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13:50
Les bras de l'eau grise vaporeuse,
Le sol noir grouillant de racines n'existe pas,
La terre embrasse cette blancheur, cireuse,
Chatouillant les nuages d'orteils sous mes pas.
Je marche sans savoir où se dépose mes chars,
La vapeur me caresse les guitares,
Je les entends, la chair devient un son,
Un long soupir blanc formant un rond.
Ses doigts brumeux glissent le long de mon échine,
Je la respire comme elle me pique en douceur de son épine,
Fantôme blanc se dessine à l'horizon, Fantôme blanc tu deviens
Horizon sans fond, je t'en prie...Viens !
"L'eau a bu, cette transparence"...pour toi, ton défi..chacha la Charlie