Peinture Victoria Francès
Au son de ta musique, je perçois ton ronronnement,
Ce bruit si grave et si doux, qu'il en fait trembler mes yeux,
A présent, ils jaillissent des larmes lentement, mais sûrement,
Des larmes de bêtes pour te rendre humain, toi, être des cieux.
Je me fait "bête", roi d'égypte, pour être plus humain que l'humain,
Pour ainsi, grâce à tes canines et ton sourire félin,
Atteindre ce que tu fixe tant en plissant tes yeux amande,
Cette immensité, voie lactée, rétrécit tes pupilles pour ne faire plus qu'un trait.
Je caresse cette fourrure qui sera bientôt mienne,
Cette douceur si noire que tu lave de cette langue démoniaque,
Au creux de mon dos, l'opposé de ta langue haineuse,
Pousse ma liberté des cieux, en se faisant douce comme de la laine,
Je pousse un dernier cri, à toi, mon p'tit chat,
Une dernière goutte humaine glisse sur ton satin,
Au revoir, à demain,
A Quand tout les deux nous serons des chats.